SPIRALE DE LUMIERE

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LA VIE DE L'AME

La vie de l ame   

 Notion de Karma.

« Il est fréquent que, après une vie consacrée aux luttes de la terre, l’âme en comprenne la vanité. Elle se demande quel a été le but de ses épreuves et de ses efforts. C’est alors que l’idée lui vient d’un nouveau chemin pouvant s’ouvrir à elle. Mais où en trouve-t-on l’entrée et quels obstacles y sont cachés ?Alors on pense à un guide, un frère aîné qui, l’ayant parcouru déjà, pourrait vous prendre par la main et surmonter avec vous les obstacles. Il existe toute une littérature qui en fait mention. Quelques êtres privilégiés relatent qu’ils l’ont rencontré fortuitement ; d’autres parlent de manuscrits qui leur ont ouvert une voie insoupçonnée jusque-là. Pourtant ce ne sont qu’exceptions, et l’attente se fait désespérée. L’âme, comme une guêpe enfermée derrière une vitre, s’efforce vers la lumière et se meurtrit contre la cage où elle est enfermée.

Puis, l’heure vient où cette cage s’entrouvre, où l’âme s’aperçoit qu’il existe une discontinuité dans la barrière et qu’elle pourra s’y glisser. Des réponses à des problèmes longtemps posés et jamais résolus sont alors dictées, et on sent, on est certain que le maître est venu, qu’il vous a pris par la main, et qu’il vous conduira vers les sources impolluées et les paysages intacts. Ce premier contact établi, on se rend compte qu’il y a dans ce domaine bien des formes de vérité et qu’on ne peut, d’emblée, accéder à la plus haute.

     Souvent, certains oublient leurs proches qui ont été les supports de leur vie. il est un moment d''hésitation, ou on se pose la question de prendre son envol seul. Pourtant , le vrai Amour et encore de faire l'effort d'emmener toutes ces âmes avec nous dans la Lumière. 

 Il faut un long effort pour devenir réceptif à cet ordre de choses ; d’abord une adaptation à un mode de communication tout intérieur, une transposition dans le langage ordinaire de sensations, de sentiments, de connaissances inusitées et comme une longue maturation au plus profond de l’âme. Par moment on aspire à un contact plus direct et plus facile, oubliant que ces êtres qui, au cours des âges, ont jalonné pour l’humanité la route vers la libération ne peuvent plus se tenir sur la terre.

L’ambiance étouffante d’égoïsme et de matérialisme crée pour eux une impossibilité de manifestation matérielle. Les vibrations qui entourent les hommes ne leur permettent plus de donner une aide directe. Seules des conditions de vie différentes permettent à quelques sages de grouper autour d’eux des disciples. L’Occident a vu les maîtres s’éloigner. Les monastères chrétiens, autrefois pépinières d’âmes, dont la force et la clarté s’épandaient sur le monde, ont vu disparaître l’aide spirituelle qui suscitait ces vocations et qui leur était apportée par les traditions et les rites. Le modernisme souffle là comme partout. Il découronne les traditions, décolore les légendes et stérilise les rites. Pourtant les traditions et les légendes contiennent la vérité mise à la portée de toutes les âmes dans la part à laquelle chacune peut accéder. Les rites, conçus par les sages, recèlent en eux le pouvoir d’aimanter vers la terre les forces de l’Invisible. Pourtant le besoin des âmes reste le même : trouver une issue vers la lumière et la vérité.  

La fraternité de ceux qui savent et leur amour pour l’humanité demeurent aujourd’hui égaux à ce qu’ils étaient autrefois.

Entre ces deux pôles, amour des maîtres pour les hommes et désir des hommes de pénétrer les secrets de la vie totale, bien des étincelles ont déjà jailli. Elles ont pris la forme la mieux adaptée et aux besoins du moment et à l’âme destinée à exprimer ce qui lui était inspiré. Il est faux de croire que quelque chose de grand sur la terre se fasse sans que jaillisse cette étincelle. La science même en est tributaire. Le récit d’un grand nombre de découvertes fait état de ce choc, de ce hasard providentiel sans lequel un dernier point n’eût pas été mis à un travail long et soutenu. Actuellement l’humanité a compris que, si la science lui a apporté le bien-être et le confort, elle est bien loin de lui avoir apporté le bonheur. C’est vers un autre ordre de recherches que se tournent les hommes.

     Malmenés par la vie terrestre, ayant compris le vide de ces progrès matériels dont l’autre face apporte la misère et la destruction, persuadés que la destruction viendra par la vitesse acquise, c’est vers la part de leur être, inattaquable par les méfaits du savoir des hommes, qu’ils se tournent. 

C’est unie à eux dans leur crainte, leur incertitude et leur désespoir que j’ai fait appel à un maître qui pourrait me guider vers ce monde invisible dans lequel les hommes ont mis leur ultime espérance. Une réponse m’est venue.

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Mon âme s’en est emparée y trouvant apaisement et certitude.

Merci à Maître Hilarion, et à tous les Maîtres de la Lumiere.

Pouvais-je le garder pour moi ? Je ne le crois pas. Certaines parties peuvent laisser perplexe. En effet, ce qui est dit de la vie invisible est si étrangement semblable à la vie sur la terre qu’à première vue cela peut paraître puéril. Pourtant, si on réfléchit que les mêmes lois régissent l’âme dans sa forme visible et invisible, que la matière dont elle se revêt est, en tant que matière, scientifiquement une illusion, on peut admettre qu’il est possible d’envisager une évolution de l’âme par les mêmes moyens et des épreuves presque semblables, qu’elles soient terrestres ou extra-terrestres ». 

Les Lois de l’Evolution Spirituelle

          La loi d’Evolution régit le Cosmos tout entier, et on ne peut suivre le chemin de l’âme dans son travail sur la terre sans en être persuadé.

Le travail de l’âme humaine, s’il représente un effort long et pénible, se résume pourtant en peu de mots : se dégager des forces matérielles pour accéder à un mode de vie spirituelle, puis retourner vers la source dont émane l’âme. Ce retour s’accomplit au moment où, ayant parcouru toutes les étapes de l’évolution, elle se retrouve libre, mais ayant conservé le produit de ses expériences, les acquisitions de son travail, et les liens de l’âme qu’un sort commun, des vies nombreuses sur la terre lui ont créé avec d’autres âmes qui forment alors avec elle une sorte de famille spirituelle. Ce que sera à ce moment la vie de cette âme dégagée, il est superflu de l’envisager.

          En effet, ce que nous appelons la libération n’est, en général, que la délivrance des nécessités du retour sur la terre et non la réintégration absolue et définitive à la force suprême.

C’est pourquoi nous nous contenterons d’un but plus modeste, celui de suivre une âme dans sa vie invisible et de connaître les lois qui régissent cette vie continue qui est la sienne. Il est certain que la loi évolutive a été incluse dans le processus de la Création et qu’elle s’applique désormais sans intervention d’aucune sorte, mécaniquement, pour ainsi dire. Elle a pour moyens des forces de plusieurs sortes dont une les renferme toutes : c’est la loi du Karma.

          Quelle est sa nature et quel est son but ?

La terre peut continuer son existence dans l’Univers à cause d’une loi d’équilibre qui la régit. Cet équilibre suppose que les forces spirituelles et matérielles continuent d’obéir strictement à l’impulsion première qui leur a été donnée, et que, délibérément, elles ne faussent pas les conditions préétablies par le Créateur. Dans la réalité, il n’en est pas ainsi. L’être humain est composé — et c’est son drame — de forces qui, pour être de même origine, suivent des voies différentes et tendent à réaliser chacune leurs propres fins en soumettant l’autre. La loi d’Evolution a soumis les forces matérielles aux forces spirituelles et, tant qu’il en est ainsi, l’équilibre reste entier. Mais, dès que les facteurs sont inversés, l’équilibre est rompu et les conséquences pourraient être graves si une loi n’intervenait pas pour le rétablir.

Le Karma a donc pour but de maintenir la terre dans la voie qui lui a été fixée et il s’exerce sur toutes choses.

La vie invisible

          Les lois qui régissent la vie de la terre et des âmes qui évoluent jouent dans les deux faces de la vie humaine : la vie visible, et ce qu’il est convenu d’appeler l’Au-delà, qui, en réalité, n’est qu’un état de l’être, et qui nous échappe.

Les sciences nous informent de tout ce qu’il est possible de savoir de la vie incarnée. Pourtant cette vie n’est qu’une petite partie de la vie humaine. Parce que l’autre face échappe à nos sens, parce qu’elle ne peut être connue par les méthodes rationnelles, cela ne veut pas dire qu’elle n’existe pas et que, par d’autres moyens d’investigation, dont les lois restent à trouver, on ne peut atteindre à la connaissance de ces autres états de l’être par lesquels passe l’âme, quand elle s’est dégagée de la vie physique.

Plusieurs voies s’ouvrent aux hommes pour accéder à cette connaissance.

-        La première consiste, par une discipline particulière, à faire taire les forces matérielles qui, pendant la vie terrestre, nous dissimulent notre âme, à plonger au plus profond de nous-même pour la saisir et l’étudier.

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Ce moyen exige de longs efforts et est loin d’être accessible à tous; il peut assurément nous donner la clef de la vie de notre âme dans tous les états qu’elle revêt.

-        La deuxième est d’apaiser en nous tout ce qui s’oppose à une aide venue du dehors et qui nous est apportée par ceux qui, vivant cette vie invisible, peuvent nous informer de ses lois. Ce moyen, pour facile qu’il paraisse, comporte des obstacles et recèle des périls contre lesquels chacun doit être mis en garde. Pourtant il permet d’arriver à une connaissance qui n’est peut-être pas la plus haute à laquelle l’homme terrestre puisse accéder. La connaissance totale est expérience et non savoir, et, par-là, elle est purement intérieure et personnelle. Toutefois cette connaissance ouvre la première porte.

Il est certain que les états dont il est question sont purement subjectifs et que le mot PLAN, constamment employé pour des facilités d’expression, ne désigne pas des lieux peuplés d’âmes et hors de la terre. C’est ici, là, partout où vivent les hommes qu’on trouve ceux qui sont, non pas au-delà de la terre, mais au-delà de la vie terrestre.

Mourir, c’est abandonner une certaine vibration pour être dans une autre, assez peu différente du reste, jusqu’au jour où, prenant conscience de son indépendance et de l’inutilité de ces changements, l’âme s’établira dans son état permanent et éternel.

La vie de l’Âme pendant l’Incarnation.

Notre But est de faire connaître la vie de l’Ame après la mort et les différentes étapes par lesquelles elle doit passer avant de trouver son lieu de repos entre deux Incarnations. Pourtant, il est bon de savoir que, pendant son séjour terrestre, l’âme n’est pas si étroitement liée au corps qu’elle ne possède une vie qui lui est propre. Cette condition lui permet une existence indépendante que n’influencent ni les erreurs de l’intelligence ou de la raison ni l’oubli où, bien souvent, elle est laissée pendant la vie incarnée.

Dès sa naissance à la terre, l’âme est prête à jouer le rôle qui lui est dévolu. Elle doit s’enrichir d’expériences grâce au corps qu’elle a choisi d’animer afin d’éteindre une part de son Karma et accomplir des progrès en rapport avec les désirs et les actes de la vie précédente.

Les vies successives sont si imbriquées les unes dans les autres qu’elles se génèrent l’une l’autre presque entièrement. Il est très difficile de se transformer profondément au cours d’une vie terrestre car on y est lié, et par le Karma qu’on a choisi d’éteindre et par le corps physique qu’on a accepté, avec ses hérédités et ses tares, et à travers lequel l’âme devra s’exprimer. Pourtant, chaque créature, au long de son existence, a aspiré à être autre chose que ce qu’elle est, à posséder d’autres facultés et d’autres moyens. Ce sont ces désirs qui, imprimés sur l’âme par une pensée répétée, permettront, après une maturation dans les Plans, de revenir sur la terre avec le germe les choses qu’on a désirées et qu’on devra évoluer dans la vie suivante.

Au moment de la naissance, l’âme est faible et peu adaptée à la vie terrestre, très différente de celle qu’elle vient de quitter. Aussi le petit enfant est-il très souvent plongé dans un sommeil profond, pendant lequel l’âme reprend contact avec le milieu qui a été le sien si longtemps. Elle retourne dans les Plans afin d’y puiser les forces qui lui permettront d’animer ce corps qu’elle s’est construit. Pourtant, à ce moment, l’Ame est déjà prisonnière de la chair et les liens qui vont l’attacher se feront de plus en plus étroits et nombreux. Cependant l’âme n’est complètement liée au corps qu’après la première enfance et il n’est pas rare que les enfants, à l’état de veille, tiennent des propos étranges où ils font état d’un Monde qui leur est propre et de personnages qu’eux seuls voient et connaissent.

C’est au moment où l’âme se lie définitivement au corps que commence le drame de toute Incarnation, car le corps s’efforce de dominer l’âme, de l’asservir afin d’échapper à une direction qui contrarie les instincts. Suivant la force de l’âme, par rapport aux forces vitales et élémentales, elle prédominera plus ou moins au cours de la vie. Heureusement, elle n’est jamais entièrement coupée du monde invisible.

Comme le corps se refait par la nourriture et le repos, l’âme reconstitue ses cellules car elle est formée de cellules électriques en quittant le corps pendant le sommeil pour se recharger dans son Plan. C’est là l’explication si souvent recherchée du sommeil, de sa nécessité absolue, et pourquoi une insomnie prolongée peut conduire au déséquilibre et à la folie, car l’âme incapable de se recharger par un processus normal doit quitter le corps pendant l’état de veille, le laissant ainsi livré à la force vitale et aux forces inconscientes. Ce phénomène explique bien des formes d’aliénation mentale.

L’âme, pour une cause quelconque, ne pouvant normalement se recharger quitte le corps, passagèrement ou définitivement, pour vivre dans son propre monde, le laissant ainsi épuiser sa force vitale.

Tout au long de la vie l’âme est normalement auprès du corps, lui apportant son aide et s’enrichissant des expériences faites par son intermédiaire, et ainsi vient le moment où la force vitale apportée à la naissance s’épuise et où l’âme va se séparer du corps. Elle sait à l’avance, du moins très souvent, qu’elle va être libérée, et, au cours de la maladie ou de l’affaiblissement qui précède la mort, elle vit de plus en plus dans le Monde invisible. Enfin, le lien se rompt et sa vie dans l’Au-delà commence.

Pendant la vie, l’âme demeure en contact avec l’Invisible d’où elle vient. Restée liée au Plan qui a été le sien, elle y a gardé des âmes amies et des forces. C’est ce Plan qui conditionne la vibration personnelle de l’être humain. L’âme en soi n’est autre chose qu’une sorte de champ magnétique, dont la force attire des vibrations de moins en moins subtiles à mesure qu’elle se rapproche du moment de son Incarnation et, finalement, cette sorte de vibration particulière qui est ce que nous nommons la matière.

Outre un noyau de vibrations ultra-rapides, l’âme est composée de vibrations correspondant aux états qu’elle traverse pour revenir s’incarner. Suivant son Evolution, ces sortes d’enveloppes fluidiques sont plus ou moins nombreuses, et à chacune correspondent certaines fonctions de l’âme qui ne pourraient s’accomplir si elle perdait, en les exerçant, les vibrations des différents Plans. La science ne sait que peu de choses du sommeil; elle en cherche en vain l’explication.

C’est que le sommeil est un phénomène qui échappe aux lois physiques. L’âme qui a, dans la journée, rempli son rôle se voit, après un certain temps, dépouillée de son potentiel électrique.

Elle ne peut le refaire par aucune des activités corporelles ni par aucun moyen de récupération matérielle. Pour se créer de nouvelles forces, il lui faut donc se retrouver dans les Plans auxquels elle appartient. Pour cela, elle doit se séparer du corps; à ce moment, elle agit sur les centres nerveux qui déclenchent ce qu’on appelle le sommeil. Le corps s’appesantit, il s’immobilise, et l’âme peut alors reprendre sa vie propre tout en gardant avec le corps un léger lien qui permet la continuation de la vie terrestre. A ce moment, son contact avec les vibrations de l’Invisible est rétabli, son potentiel électrique se refait et le réveil peut arriver : elle est prête à reprendre sa vie incarnée. Certaines substances permettent à l’âme d’être en partie extériorisée pour un temps et de se recharger anormalement, supprimant provisoirement la nécessité du sommeil.

II en est ainsi pour le café, qui procure une sorte d’extériorisation favorable au travail de l’esprit et aux intuitions élevées, et également pour les stupéfiants. Mais ceux-ci projettent l’âme sur le Plan astral et, par l’usage répété, la livrent sans défense à des forces qui, peu à peu, épuisent sa vitalité. C’est pourquoi l’usage des stupéfiants finit par tuer le corps physique, sauf si une grande maîtrise permet de se défendre contre l’abus et de ne garder que l’aide de se détacher du corps.

Date de dernière mise à jour : 02/11/2023

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