L'atterrissage sur la planète Terre
Extrait du livre de Zecharia SITCHIN
Nous n'avons fait que poser le pied sur la Lune et c'est à l'aide de vaisseaux sans équipage que nous avons sondé les planètes les plus proches. Au-delà de nos voisins relativement proches, à la fois l'espace intersidéral et l'espace interplanétaire sont encore hors de portée, même de très petits vaisseaux d'observation. Mais, avec sa vaste orbite, la planète des Néfilim leur a servi d'observatoire ambulant qui les conduisit au travers des orbites de toutes les planètes extérieures et leur permit d'observer sur le champ même la plus grande partie du système solaire.
Il n'est donc pas surprenant que, lorsqu'ils se posèrent sur Terre, les connaissances qu'ils apportèrent avec eux aient concerné en grande partie l'astronomie et les mathématiques célestes. Les Néfilim, "dieux du Ciel" sur Terre, enseignèrent à l'homme à lever les yeux vers les cieux, tout comme Yahvé encouragea Abraham à le faire.
On ne s'étonnera pas davantage de constater que même les sculptures et dessins les plus primitifs et les plus crus comportaient des symboles célestes de constellations et de planètes; et que, lorsqu'il s'agissait de représenter ou d'invoquer les dieux, les symboles célestes étaient utilisés telle une sténographie. En invoquant les symboles célestes (divins), l'homme n'était plus seul; les symboles réunissaient les terriens et les Néfilim, la Terre et le Ciel, l'humanité et l'univers.
Certains de ces symboles expriment, pensons-nous, des données qui ne pouvaient se rapporter qu'à des voyages spatiaux sur Terre.
Les sources anciennes nous fournissent une profusion de textes et de listes traitant des corps célestes et de leurs associations aux différentes divinités. L'ancienne coutume qui consistait à attribuer plusieurs noms épithètes à la fois aux corps célestes et aux divinités a rendu l'identification difficile. Même dans le cas d'identification établie, telle celle de Vénus/Ishtar, l'image est brouillée en raison des changements dans le panthéon. C'est ainsi que Vénus fut tout d'abord associée à Ninhoursag.
Des savants, tel E.D. Van Buren ("Symbols of the Gods in Mesopotamian Art"), sont parvenus à apporter un tant soit peu de clarté en assemblant et démêlant quatre-vingts symboles au plus — de dieux et de corps célestes — que l'on trouve sur les sceaux cylindriques, les sculptures, les stèles, les bas-reliefs, les muraux, et (de facon nette et détaillée) sur les bornes frontières (kudurru en akkadien). Une fois la classification des symboles faite, il apparaît clairement qu'en plus de figurer à la place de certaines des constellations les mieux connues du sud et du nord (tel le Serpent de mer pour la constellation de l'Hydre), elles représentaient, soit les douze constellations du zodiaque (par exemple, le Crabe pour le Scorpion) ou les douze dieux du Ciel et de la Terre, ou les douze membres du système solaire. Le kudurru établi par Melishipak, roi de Suse (voir "pierre de bornage" du Roi de Suse) montre les douze symboles du zodiaque et les symboles des douze dieux astraux.
Quoique, plus tard, le dieu Sin fut associé à la Lune, identifiée par son croissant, de nombreuses preuves indiquent que, "aux temps d'antan", le croissant était le symbole d'une divinité âgée et barbue, un des véritables "dieux d'antan" de Sumer. Souvent dépeint entouré de cours d'eau, ce dieu était indéniablement Ea. Le croissant était aussi associé à la science de la mesure et du calcul dont Ea était le maître divin. Il était de rigueur que le dieu des Mers et des Océans, Ea, reçût, comme pendant céleste, la Lune, qui provoque les marées des océans.
Que signifiait le symbole des sept points ?
Il est clair, grâce à de nombreux indices, qu'il s'agissait du symbole céleste d'Enlil. La représentation de la Porte d'Anou (le globe ailé) encadré d'Ea/Enki et d'Enlil (voir Porte d'Anou) les exprime par le croissant et le symbole des sept points. Certaines des représentations les plus claires des symboles célestes que copia méticuleusement Sir Henry Rawlinson ("The Cuneiform Inscriptions of Western Asia") donnent la position la plus importante à un groupe de trois symboles, figurant Anou flanqué de ses deux fils, ceux-ci indiquent que le symbole pour Enlil pouvait être soit les sept points soit "l'étoile" à sept branches. L'élément essentiel dans la représentation d'Enlil était le nombre sept (sa fille, Ninhoursag, était quelquefois incluse en introduisant le tranchet ombilical).
Les érudits restent incapables de comprendre cette parole de Gudéa, Roi de Lagash : "le 7 céleste est 50". Les tentatives visant à trouver des solutions arithmétiques à ce problème — des formules selon lesquelles le chiffre 50 est divisible par 7 — ne sont pas parvenues à révéler le sens de sa parole. Cependant, nous voyons poindre une réponse simple : Gudéa fit remarquer que le corps céleste qui est "sept" signifie le dieu qui est "cinquante". Le dieu Enlil dont le rang était cinquante avait pour pendant céleste la planète qui était la septième.
Laquelle des planètes était celle d'Enlil ? Il nous suffit de nous rappeler les textes qui parlent des premiers temps où les dieux vinrent sur Terre pour la première fois, où Anou resta sur la Douzième Planète et ses deux fils, qui étaient descendus sur Terre, avaient tiré le partage au sort. A Ea échut "la souveraineté sur la Profondeur" et à Enlil "fut donné pour domaine la Terre". La réponse à l'énigme éclate au grand jour.
La planète d'Enlil était la Terre. La Terre pour les Néfilim était la septième planète.
En février 1971, les USA lancèrent un vaisseau spatial sans équipage pour une mission qui resta la plus longue accomplie à ce jour. Pendant vingt et un mois, il s'achemina, passant devant Mars et la ceinture des astéroïdes, vers un rendez-vous minutieusement programmé avec Jupiter. Puis, comme l'avaient pressenti les savants de la NASA, l'énorme force de gravitation de Jupiter "attrapa" le vaisseau et le projeta dans l'espace intersidéral.
Supposant que Pioneer 10 puisse, un jour, se trouver capturé par la force de gravitation d'un autre "système solaire" et qu'il aille s'écraser sur une autre planète quelque part dans l'univers, les scientifiques de Pioneer 10 ont fixé une plaque gravée portant le "message" du dessin ci-dessous.
Le message utilise une langue pictographique — des signes et des symboles guère différents de ceux de la toute première écriture pictographique de Sumer. Il vise à communiquer à toute personne trouvant la plaque que l'humanité est "mâle" et "femelle", d'une taille exprimée par rapport à celle du vaisseau et à sa forme. Elle présente les deux éléments chimiques de base de notre monde et notre position suivant une certaine source interstellaire d'émissions radio... Et il représente notre système solaire comme étant composé d'un Soleil et de neuf planètes, cela pour indiquer à celui qui le trouve : "Le vaisseau que vous avez trouvé vient de la troisième planète de ce Soleil".
Notre astronomie repose sur la notion selon laquelle la Terre est la troisième planète, ce qui est, en effet, vrai si l'on commence à compter à partir du centre de notre système, c'est-à-dire du Soleil.
Mais pour quiconque s'approche de notre système solaire de l'extérieur, la première planète rencontrée serait Pluton, la deuxième Neptune, la troisième Uranus et non la Terre. En quatrième position, il trouverait Saturne, en cinquième Jupiter, en sixième Mars.
Enfin, en septième, la Terre.
Seuls les Néfilim qui voyagèrent vers la Terre en passant devant Pluton, puis Neptune, Uranus, Saturne, Jupiter et Mars ont pu considérer la Terre comme étant la "septième" planète.
Même si, pour aller jusqu'au bout de l'argument, on imagine que les habitants de Mésopotamie plutôt que des voyageurs de l'espace possédaient le savoir ou la sagesse de calculer la position de la Terre non pas à partir du Soleil comme centre, mais depuis les abords du système solaire, il en résulterait alors que les peuples anciens connaissaient l'existence de Pluton, de Neptune et d'Uranus. Puisqu'ils n'auraient en aucun cas pu, seuls, avoir découvert ces lointaines planètes, nous en concluons que les Néfilim les instruisirent de leur existence.
Quelle que soit l'hypothèse que l'on adopte comme point de départ, la conclusion reste la même. Seuls les Néfilim pouvaient savoir qu'il existait des planètes au-delà de Saturne, en conséquence de quoi la Terre — en comptant de l'extérieur — se trouve être la septième planète.
Au temps des Assyriens, le "compte céleste" de la planète d'un dieu était souvent indiqué par le nombre approprié d'étoiles-symboles placées le long du trône divin. Ainsi, une plaque dépeignant le dieu Ninourta plaçait à son trône quatre étoiles-symboles. Sa planète, Saturne, est, en effet, la quatrième planète, suivant la façon de compter des Néfilim. De semblables représentations ont été retrouvées pour la plupart des autres planètes.
L'événement religieux principal de l'ancienne Mésopotamie, le festival de douze jours pour célébrer le Nouvel An, débordait de symbolisme exprimant l'orbite de la Douzième Planète, la composition du système solaire, et le voyage des Néfilim vers la Terre. On trouve parmi ces "affirmations de foi" les mieux documentées, les rites babyloniens du Nouvel An. Mais, selon toute évidence, les Babyloniens se contentaient de copier des traditions remontant au début de la civilisation sumérienne.
A Babylone, le festival suivait un rituel strict et très précis. Chaque partie, acte et prière avaient une raison traditionnelle et un sens particulier. Les cérémonies commençaient le premier jour de Nisan — alors le premier mois de l'année — coïncidant avec l'équinoxe du printemps. Pendant onze jours, les autres dieux ayant un statut céleste se joignaient à Mardouk selon un ordre établi. Le douzième jour, chacun des autres dieux repartait vers sa propre demeure, et Mardouk restait seul dans sa splendeur. Le parallèle avec le rôle de Mardouk à l'intérieur du système planétaire (sa "visite" aux onze autres membres du système solaire, et la séparation le douzième jour — laissant le douzième dieu continuer, pour être le roi des dieux, mais isolé d'eux —) est évident.
Les cérémonies du festival du Nouvel An se déroulaient selon la course de la Douzième Planète. Les quatre premiers jours, s'accordant au passage de Mardouk par les quatre premières planètes (Pluton, Neptune, Uranus et Saturne) étaient des jours de préparation. Au terme du quatrième jour, les rituels exigeaient que l'on marquât l'apparition de la planète Ikou (Jupiter) dans le champ de vision de Mardouk. La céleste Mardouk s'approchant de façon symbolique du lieu de la bataille céleste, le grand prêtre entamait le récit de l'"Épopée de la Création" — le récit de cette bataille céleste.
Personne ne dormait cette nuit-là. Lorsqu'à l'aube du cinquième jour, le récit de la bataille céleste s'achevait, les rituels exigeaient que Mardouk soit proclamé douze fois "le Seigneur", affirmant ainsi que, suite à la guerre céleste, il y avait à présent douze membres du système solaire. On récitait ensuite les noms des douze membres du système solaire et des douze constellations du zodiaque.
Lors du cinquième jour, le dieu Nabou, fils et héritier de Mardouk, arrivait par bateau de son centre du culte, Borsippa. Mais il ne pénétrait dans l'enceinte du temple de Babylone que le sixième jour, car Nabou, lorsqu'il était devenu membre du panthéon babylonien des douze s'était vu attribuer la planète Mars — la sixième planète.
Nous apprenons dans le livre de la Genèse que c'est en six jours que furent achevés "le Ciel et la Terre et tous leurs hôtes". Les rituels babyloniens commémorant les événements célestes qui débouchèrent sur la création de la ceinture d'astéroïdes et de la Terre étaient également achevés dans les six premiers jours de Nisan.
Le septième jour, le festival tournait son attention vers la Terre. Quoique les détails des rituels du septième jour fassent cruellement défaut, H. Frankfort ("Kingship and the Gods") pense qu'ils consistaient en une mise en scène, par les dieux conduits par Nabou, de la libération de Mardouk des "Montagnes de la Terre inférieure". Etant donné la découverte de textes qui détaillent les luttes épiques entre Mardouk et d'autres aspirants à la souveraineté sur Terre, nous pouvons supposer que les événements du septième jour étaient une reconstitution de la lutte de Mardouk pour la suprématie sur Terre (la "Septième"), celle de ses défaites initiales, et sa victoire finale avec l'usurpation des pouvoirs.
Au huitième jour du festival du Nouvel An de Babylone, Mardouk, vainqueur sur Terre, de même que l'Enuma Elish falsifié l'avait proclamé aux cieux, recevait les pouvoirs suprêmes. Les dieux qui les avaient accordés à Mardouk s'engageaient au neuvième jour, assistés des rois et de la population, dans une procession rituelle qui emmenait Mardouk de sa demeure à l'intérieur de l'enceinte sacrée de la ville jusqu'à la "Maison d'Akitou", située quelque part à l'extérieur de la ville. Mardouk et les onze dieux visiteurs y résidaient jusqu'au onzième jour. Au douzième jour, les dieux se dispersaient vers leurs différentes demeures, et le festival s'achevait.
De tous les aspects de la fête babylonienne qui mettent en évidence son origine sumérienne, l'un des plus signifiants est celui concernant la Maison d'Akitou. Diverses études, telles que "The Babylonien Akitu Festival" de S.A. Pallis, ont démontré que cette maison était caractéristique des cérémonies religieuses à Sumer existant déjà au IIIe millénaire av. J.-C. La cérémonie était essentiellement une procession sainte qui voyait le dieu souverain quitter sa demeure ou son temple, et aller, par plusieurs stations, à un endroit bien en dehors de la ville. Le périple se faisait à bord d'un vaisseau spécial, un "Bateau Divin". Ensuite, le dieu ayant réussi sa mission, quelle qu'elle fût, à la Maison A.KI.TI, revenait au quai de la ville par le même Bateau Divin, et reprenait son chemin de retour au temple parmi les festivités et les réjouissances du roi et de la population.
Le terme sumérien A.KI.TI (d'où l'akitou babylonien tirait son origine) signifiait littéralement "édification de la vie sur Terre". Ce terme associé aux différents aspects du voyage mystérieux, nous amène à conclure que cette procession symbolisait le voyage périlleux, mais néanmoins couronné de succès des Néfilim, de leur demeure à la septième planète, la Terre.
Les fouilles qui durèrent pendant quelque vingt années sur le site de l'antique Babylone, apportant une brillante corrélation aux textes de rituels babyloniens, permirent aux équipes de savants dirigés par F. Wetzel et F.H. Weissbach ("Das Hauptheiligtum des Marduks in Babylon") de reconstruire l'enceinte sacrée de Mardouk, les caractéristiques architecturales de son ziggourat, et l'avenue de Procession, qui fut en partie recréée au musée de l'ancien Proche-Orient, de Berlin-Est.
Les noms symboliques des sept stations et l'épithète de Mardouk à chaque station sont donnés en akkadien et en sumérien — attestant à la fois de l'Antiquité et des origines sumériennes de la procession et de son symbolisme.
La première station de Mardouk, où son épithète était "souverain des cieux" était nommée "Maison de la Sainteté" en akkadien et "Maison des Eaux Brillantes" en sumérien. L'épithète du dieu à la deuxième station est illisible, la station elle-même était nommée "Où le Champ se Sépare". Le nom partiellement mutilé de la troisième station commence avec les mots "Lieu faisant face à la planète...", et ici l'épithète du dieu se transforme en "Seigneur du Feu Versé".
La quatrième station était appelée "Lieu Saint des Destinées", et Mardouk était nommé "Seigneur de la Tempête des Eaux d'An et de Ki". La cinquième station semble être moins turbulente. Elle était nommée "la Voie", et Mardouk prenait le titre de "Où apparaît le Mot du Berger". La sixième station faisait état d'une navigation plus calme et s'appelait "Le Vaisseau du Voyageur" où l'épithète de Mardouk devenait "dieu de la Porte Désignée".
La septième station était le Bit Akitou ("Maison de l'édification de la vie sur Terre"). Là, Mardouk prenait le titre de "dieu de la Maison du repos".
Nous soutenons que les sept stations de la procession de Mardouk représentaient le voyage spatial des Néfilim de leur planète à la Terre; que la première "station", la "Maison des Eaux Brillantes" représentait leur passage par Pluton; la deuxième ("Où le Champ se Sépare") était Neptune; la troisième, Uranus; la quatrième — "Un lieu de tempêtes célestes" — Saturne; la cinquième, où "la Voie" s'éclaircit, "où le mot du berger apparaît", était Jupiter; la sixième où le voyage se transformait en "Vaisseau du Voyageur" était Mars.
Et la septième station était la Terre : la fin du voyage, là où Mardouk procurait la "Maison du Repos" (la "Maison de l'édification de la vie sur Terre" pour les dieux.)
Comment "l'Administration de l'Aéronautique et de l'Espace" des Néfilim envisageait-elle le système solaire en termes du voyage spatial vers la Terre ?
Logiquement — et en fait —, ils considéraient le système divisé en deux parties. Un des points préoccupants était, bien sûr, la zone du vol qui comportait l'espace qu'occupaient les sept planètes s'étendant de Pluton à la Terre. Le deuxième groupe, au-delà de la zone de navigation, était composé de quatre corps célestes — la Lune, Vénus, Mercure, et le Soleil. En astronomie et en généalogie divine, les deux groupes étaient considérés comme séparés.
Généalogiquement, Sin (en tant que Lune) était à la tête du groupe des "Quatre". Shamash (en tant que Soleil) était son fils, et Ishtar (Vénus), sa fille. Adad, c'est-à-dire Mercure, était l'Oncle, le frère de Sin/Lune, qui tenait toujours compagnie à son neveu Shamash/Soleil et (particulièrement) à sa nièce Ishtar/Vénus.
En revanche, les "Sept", étaient groupés ensemble dans les textes ayant affaire à la fois aux dieux et aux hommes, ou événements célestes. Il y avait "les sept qui jugent", les "sept émissaires d'Anou, leur roi", et c'était en leur honneur que le numéro sept était consacré. Il y avait "sept villes d'antan"; les villes avaient sept portes; les portes avaient sept verrous; les bénédictions demandaient sept années de plénitude; les malédictions de famine et de peste duraient sept ans; les mariages divins étaient célébrés "en faisant l'amour pendant sept jours"; et ainsi de suite.
Pendant que les cérémonies solennelles comme celles qui accompagnaient les rares visites d'Anou et de sa conjointe sur Terre, les divinités représentant les Sept Planètes recevaient certaines positions et robes cérémoniales, et les Quatre étaient traités comme un groupe à part.
Par exemple, la règle ancienne du protocole déclarait : "Les divinités Adad/Mercure, Sin/Lune, Shamash/Soleil et Ishtar/Vénus seront assises dans la cour jusqu'au lever du jour."
Dans les Cieux, chaque groupe était tenu de rester dans sa propre zone céleste, et les Sumériens supposaient qu'il existait une "barrière céleste" les séparant. "Un texte astro-mythologique important", selon A. Jeremias ("The Old Testament in the Light of The Ancient Near East"), traite d'un événement céleste remarquable, lorsque les Sept "assaillirent la barrière céleste". Dans ce bouleversement, qui apparemment était un alignement inhabituel des Sept Planètes, "ils se sont fait des alliés du héros Shamash [Soleil] et du vaillant Adad [Mercure]", cela voulant peut-être dire qu'elles exerçaient toutes une force de gravitation dans la même direction. "En même temps, Ishtar [Vénus], cherchant une glorieuse résidence avec Anou, s'efforça de devenir reine des cieux". D'une façon ou d'une autre, Vénus cherche à changer d'emplacement pour une plus "glorieuse résidence". Sin [Lune] en subit l'effet le plus marquant. "Les Sept qui ne craignaient pas les lois... avaient violemment assiégé Sin, le Donneur de Lumière." Selon le texte, l'apparition de la Douzième Planète sauva la Lune obscurcie et la fit à nouveau "briller" dans les cieux.
Les Quatre étaient situés dans une zone céleste que les Sumériens nommaient GIR.HEA ("eaux célestes où les fusées sont perturbées"), MU.HE ("la perturbation du vaisseau spatial"), ou UL.HE ("la bande de perturbation"). Ces termes énigmatiques prennent un sens lorsque nous nous rendons compte que les Néfilim considéraient les cieux du système solaire en termes d'astronautique. Il n'y a que peu de temps que les ingénieurs du Comsat (Corporation de Communication par Satellite) découvrirent que le Soleil et la Lune "jouaient des tours" aux satellites et les "éteignaient". Ces satellites venus de la Terre pouvaient être perturbés, soit par des orages magnétiques dus au rayonnement solaire, soit par le changement de réflexion des rayons infrarouges sur la Lune. Les Néfilim avaient également pris conscience du fait que les fusées ou les vaisseaux spatiaux pénétraient dans "une zone de perturbation" dès qu'ils dépassaient la Terre et s'approchaient de Vénus, de Mercure et du Soleil.
Séparés des Quatre par une soi-disant barrière céleste, les Sept se trouvaient dans une zone céleste pour laquelle les Sumériens utilisaient le terme UB. Le ub était composé de sept parties appelées (en akkadien) giparu ("les résidences de la nuit"). Il est quasiment certain que là réside l'origine des "Sept Cieux" commune aux croyances du Proche-Orient.
Les sept "globes" ou "sphères" de l'ub comprenaient le kishshatu akkadien ("l'intégralité"). L'origine du terme était le SHU sumérien, qui signifiait aussi "la partie qui fut la plus importante", le Suprême. Par conséquent, les Sept Planètes étaient parfois nommées les "Sept Brillantes SHU.NU". Les Sept qui "demeuraient de la Partie Suprême."
Les Sept firent l'objet de beaucoup plus d'attention technique que les Quatre. Des listes célestes sumériennes, babyloniennes, et assyriennes les décrivent par différents épithètes et les cataloguent dans leur ordre exact. De nombreux érudits supposant que les textes sumériens ne pouvaient assurément pas tenir compte des planètes au-delà de Saturne, ont eu des difficultés à identifier correctement les planètes décrites dans le texte. Mais nos conclusions nous facilitent leur identification et la compréhension de la signification de leurs noms.
La première planète que les Néfilim rencontraient en s'approchant du système solaire était Pluton. Les listes mésopotamiennes nomment cette planète SHU.PA ("le surveillant de SHU"), la planète qui garde l'approche de la Partie Suprême du système solaire.
Comme nous le verrons, les Néfilim ne pouvaient arriver sur Terre que si leur vaisseau était lancé de la Douzième Planète bien avant qu'elle ait atteint le voisinage de la Terre. Ils ont ainsi pu traverser l'orbite de Pluton, non seulement en tant qu'habitants de la Douzième Planète, mais aussi en astronautes dans un vaisseau spatial lancé dans sa course. Un texte astronomique affirme que la planète Shupa était celle où "la divinité Enlil établit la destinée pour la Terre" — où le dieu, responsable du navire spatial, traça la bonne route pour la planète Terre et la Terre de Sumer.
IRU ("boucle") arrivait après Shupa. Dès Neptune, le vaisseau des Néfilim commença probablement sa grande courbe ou "boucle" vers sa destination finale. Une autre liste nomme la planète HUM.BA qui signifie "végétation marécageuse". Lorsqu'un jour nous explorerons Neptune, découvrirons-nous que son association constante aux eaux est due aux zones marécageuses que les Néfilim y virent ?
Uranus était appelé Kakkab Shanamma ("planète qui est la double"). Uranus est réellement la jumelle de Neptune en taille et en apparence. Une liste sumérienne l'appelle EN.TI.MASH.SIG ("planète de la brillante vie verdâtre"). Uranus est-elle également une planète où la végétation marécageuse abonderait ?
Au-delà d'Uranus se profile Saturne, une planète géante (presque dix fois la taille de la Terre), qui se distingue par ses anneaux qui s'étendent à une distance de plus de deux fois son diamètre. Pourvue d'une force de gravitation extraordinaire et de mystérieux anneaux, Saturne dut poser bien des problèmes aux Néfilim et à leur vaisseau spatial. Ce qui pourrait bien expliquer pourquoi ils appelèrent la quatrième planète TAR.GALLU ("le grand destructeur"). Elle était aussi nommée KAK.SI.DI ("l'arme de la vertu") et SI.MUTU "celui qui pour justice tue". Tout à travers l'ancien Proche-Orient, la planète représentait le châtieur de l'injustice. Ces noms exprimaient-ils des attitudes de peur ou bien faisaient-ils allusion à de véritables accidents de l'espace?
Les rituels de l'Akitou font référence, comme nous l'avons vu, "aux tempêtes des eaux" entre An et Ki, au quatrième jour, lorsque le vaisseau spatial se trouvait entre Anshar (Saturne) et Kishar (Jupiter).
Il est très possible qu'un texte sumérien très ancien, qui, depuis sa première publication en 1912, fut présumé être "un ancien texte magique", fasse état de la perte d'un navire spatial et de ses cinquante occupants. Il relate comment Mardouk, arrivant à Éridou, se précipita vers son père Ea/Neptune, porteur d'une terrible nouvelle :
« Il a été créé comme une arme; Il a foncé en avant comme la mort... Les Anounnaki qui sont cinquante, il a frappé... SHU.SAR, qui vole tel un oiseau, il a grièvement blessé à la poitrine ».
Le texte n'identifie pas ce "il", quoi que ce fût, qui détruisit le SHU.SAR ("le chasseur suprême" volant) et ses cinquante astronautes. Mais la peur du danger céleste était évidente quant à ce qui était de Saturne.
Les Néfilim dépassèrent Saturne et avec grand soulagement, Jupiter se présenta à leurs yeux. Ils appelèrent la cinquième planète Barbaru ("celle qui brille") et aussi SAG.ME.GAR ("la grande où les combinaisons spatiales sont mises"). Un autre nom pour Jupiter, SIB.ZI.AN.NA ("le guide véritable des cieux") décrit également son rôle probable dans le voyage jusqu'à la Terre : c'était le signal pour virer dans le passage difficile entre Jupiter et Mars, l'entrée dans la zone dangereuse de la ceinture des astéroïdes. D'après les épithètes, il semblerait que c'est à partir de là que les Néfilim mettaient leurs me's, leurs combinaisons spatiales.
Mars était appelé bien à propos UTU.KA.GAB.A. ("La lumière établie à la porte des eaux"), ce qui nous rappelle les descriptions sumériennes et bibliques de la ceinture des astéroïdes comme un "bracelet" céleste séparant les "eaux supérieures" des "eaux inférieures" du système solaire. Plus précisément, Mars était nommé Shelibbu ("Celui proche du centre" du système solaire).
Un dessin inhabituel d'un sceau rouleau suggère qu'après avoir dépassé Mars, le vaisseau spatial des Néfilim pouvait entrer en communication constante avec le "Centre de Contrôle" placé sur Terre.
L'objet central de cette ancienne illustration ressemble au symbole de la Douzième Planète, le globe ailé. Cependant, il a une allure différente : il est plus mécanique, plus manufacturé que naturel. Ses "ailes" ressemblent presque exactement aux panneaux solaires dont sont pourvus les vaisseaux spatiaux américains pour convertir l'énergie du Soleil en électricité. Il est impossible de se méprendre à propos de ces deux antennes.
Le vaisseau circulaire avec son dessus en forme de couronne, ses ailes et ses antennes est situé dans les cieux entre Mars (l'étoile à six branches), la Terre (le symbole des sept points) et la Lune. Sur Terre, un dieu tend sa main en signe de bienvenue à un astronaute toujours haut dans le ciel, près de Mars. L'astronaute est montré avec un casque à visière et un plastron. La partie inférieure de sa combinaison ressemble à celle "d'un homme-poisson", une exigence peut-être dictée par l'éventualité d'un amerrissage forcé dans l'océan. Dans une main, il tient un instrument, de l'autre il répond au signe de bienvenue sur Terre.
Et enfin on trouve, poursuivant tranquillement son chemin, la Terre, la septième planète. Dans les listes des "sept dieux célestes", elle s'appelait SHU.GI ("le bon lieu du repos de SHU"). Ce nom signifiait également "la terre à l'extrémité de SHU", de la partie supérieure du système solaire — la destination finale du long voyage dans l'espace.
Alors que, dans l'ancien Proche-Orient, le son gi fut souvent transformé en celui plus courant de ki ("Terre", "terre sèche"), la prononciation et la syllabe gi ont résisté au temps et ont conservé à l'heure actuelle leur sens d'origine, celui des Néfilim : géographie, géométrie, géologie, etc.
Dans les formes premières de l'écriture pictographique, le signe SHU.GI signifiait aussi shibu ("la septième"). Les textes astronomiques nous expliquent cela :
Shar shadi il Enlil ana kakkab SHU.GI ikkabi "Seigneur des Montagnes, divinité Enlil, est identique à la planète Shugi. "
Outre le fait qu'ils décrivent les sept étapes du voyage de Mardouk, les noms des planètes décrivent également un vol spatial. Au terme du voyage était la septième planète, la Terre.
Nous n'avons aucune certitude sur le fait de savoir si, d'ici à un nombre incalculable d'années, quelqu'un sur une autre planète trouvera et comprendra le message dessiné sur la plaque fixée sur Pioneer 10. De même, il semble futile d'espérer trouver sur Terre une plaque de même nature informant les Terriens de la position et du parcours suivi en venant de la Douzième Planète.
Or, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, un document de ce genre existe.
C'est une tablette d'argile trouvée dans les ruines de la Bibliothèque royale de Ninive. Comme bon nombre de tablettes, il s'agit sans doute d'une copie assyrienne d'une tablette sumérienne plus ancienne. Contrairement aux autres, c'est un disque circulaire; et quoique certains de ses signes cunéiformes soient remarquablement conservés, les quelques savants qui entreprirent de la déchiffrer finirent par la définir comme le plus énigmatique "document mésopotamien".
L'attention de la communauté scientifique se porta sur cette plaque énigmatique et inhabituelle en premier lieu suite au rapport soumis à la Société royale britannique d'Astronomie, le 9 janvier 1880, par R. H. M. Bosanquet et A. H. Sayce, dans l'un des tout premiers débats sur "l'astronomie babylonienne" : elle était identifiée comme étant un planisphère (la reproduction d'une surface sphérique telle sur une carte plate). Il fut aussi précisé que certains des signes cunéiformes que l'on y voyait "suggèrent des mesures... qui semblent empreintes d'une signification technique".
Les nombreux noms des corps célestes qui apparaissent dans les huit segments de la plaque établissent clairement son caractère astronomique. Bosanquet et Sayce furent tout particulièrement intrigués par les "sept" points d'un segment. Ils déclarèrent qu'ils auraient pu représenter les phases de la Lune si toutefois les points n'avaient pas été disposés le long d'une ligne désignant expressément "l'étoile des étoiles" DIL.GAN et un corps céleste appelé APIN.
« Il ne fait aucun doute qu'il y ait une explication très simple à cette énigmatique figure », dirent-ils. Ils eurent beau chercher à fournir une telle explication, ils ne parvinrent qu'à lire correctement les valeurs phonétiques des signes cunéiformes et à en conclure que ce disque était un planisphère.
Quand la Société royale d'Astronomie publia une esquisse du planisphère, J. Oppert et P. Jensen améliorèrent la lecture en découvrant certains noms de planètes ou d'étoiles. Fritz Hommel, dans un article dans un magazine allemand en 1891 ("Die Astronomie der alter Chaldäer") fit remarquer que chacun des huit segments du planisphère formait un angle de 45 degrés, et qu'ainsi l'ensemble des cieux — soit 360 degrés — était présenté. Il émit aussi la proposition que le point central signalait un lieu précis "des cieux de Babylone".
L'affaire en resta là jusqu'à ce que Ernst F. Weidner, tout d'abord dans un article paru en 1912 ("Babyloniaca : Zur Babylonischen Astronomie"), puis, dans son ouvrage principal "Handbuch der Babylonischen Astronomie" (1915), analyse la tablette dans son intégralité pour en conclure qu'elle n'avait aucun sens.
Sa perplexité découlait du fait que, quoique les formes géométriques et les noms des étoiles et des planètes inscrites à l'intérieur des segments divers fussent lisibles et compréhensibles (même si leur sens ou leur but restaient peu clair), les inscriptions le long des lignes (réparties à 45 degrés les unes des autres) n'avaient tout bonnement aucun sens. Elles étaient, invariablement, une série de syllabes réitérées dans la langue assyrienne de la tablette. En voici un exemple :
lu bur di lu bur di lu bur di
bat bat bat kash kash kash kash alu alu alu alu
Weidner en conclut qu'il s'agissait d'une plaque, à la fois astronomique et astrologique, dont on se servait comme d'une tablette magique pour les exorcismes, ainsi que de nombreux autres textes composés de répétitions de syllabes. Cela dit, il perdit tout intérêt pour cette tablette semblable à aucune autre.
Nous découvrons alors une carte itinéraire, marquant le chemin emprunté par le dieu Enlil pour "passer par les planètes", accompagnée d'instructions techniques. La ligne inclinée à 45 degrés semble indiquer la ligne de la descente d'un vaisseau d'un point qui est "haut, haut, haut, haut" à travers des "nuages de vapeur" et d'une zone inférieure dépourvue de vapeur, vers le point d'horizon où se rejoignent le ciel et la terre.
Dans les cieux, près de la ligne horizontale, les instructions aux astronautes sont claires : il leur est dit de "fixer, fixer, fixer" le cap à l'aide de leurs instruments pour l'approche finale; puis, alors qu'ils s'approchent du sol, les "fusées, fusées, fusées" sont déclenchées pour ralentir l'engin, qui devrait être apparemment soulevé ("levé") avant d'atteindre le point d'atterrissage car il fallait passer au-dessus d'un terrain haut et accidenté ("montagne, montagne").
Les informations fournies par ce segment sont clairement celles d'un voyage spatial effectué par Enlil lui-même. Dans ce premier segment, nous trouvons une esquisse précise de deux triangles reliés par une ligne brisée selon un angle. Cette ligne représente un itinéraire, car l'inscription indique clairement que l'esquisse montre comment le "dieu Enlil passa par les planètes".
Le point de départ est le triangle sur la gauche, représentant les confins les plus lointains du système solaire. La zone cible est placée à droite, où tous les segments convergent vers le point d'atterrissage.
Le triangle de gauche, dessiné avec sa base ouverte, est semblable à un signe connu de l'écriture pictographique du Proche-Orient; sa signification peut être lue comme "le domaine du souverain, la terre montagneuse". Le triangle sur la droite est identifié par l'inscription Shu-ut il Enlil ("Chemin du dieu Enlil"); ce terme, comme nous le savons, décrit les cieux du nord de la Terre.
La ligne brisée relie donc ce que nous pensons être la Douzième Planète — "le domaine du souverain, la terre montagneuse" — avec les cieux de la Terre. L'itinéraire passe entre deux corps célestes — Dilgan et Apin.
Certains savants insistent sur le fait que ces noms désignent des étoiles lointaines ou des parties de constellations. En sachant que les vaisseaux spatiaux actuels naviguent en établissant une direction "fixe" sur des étoiles lointaines très brillantes préalablement choisies, comment ne pas considérer que les Néfilim aient, eux aussi, employé cette technique de navigation. Cependant, la notion que ces deux noms représentent des étoiles distantes, ne concorde pas avec leur signification : DIL.GAN veut dire littéralement "la première station", et APIN "là où le cours est fixé".
Le sens de ces noms marque les stations en cours de route, des lieux de passage. Nous sommes plutôt de l'avis des spécialistes tels que Thompson, Epping et Strassmaier, qui identifient Apin comme étant la planète Mars. Dans ce cas, la signification du croquis devient claire : la route entre la planète de la royauté et des cieux au-dessus de la Terre passait entre Jupiter ("la première station") et Mars ("là où le cours exact est fixé").
Cette terminologie par laquelle le nom descriptif des planètes était lié à leur rôle dans le voyage spatial des Néfilim, est conforme aux noms et épithètes des listes des sept planètes Shu. Venant en quelque sorte confirmer nos conclusions, l'inscription déclarant qu'il s'agissait de l'itinéraire d'Enlil apparaît sous une rangée de sept points : les sept planètes qui s'étendent de Pluton à la Terre.
Rien de surprenant à ce que les quatre autres corps célestes, ceux dans la "zone perturbée" soient représentés séparément, au-delà des cieux septentrionaux de la Terre et de la bande céleste.
La preuve qu'il s'agit d'une carte du ciel et d'un plan de vol existe aussi dans tous les autres segments qui ne sont pas endommagés. En continuant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la partie lisible de la section suivante porte l'inscription : "prendre, prendre, prendre, jeter, jeter, jeter, jeter, compléter, compléter". La troisième section porte une partie d'une forme elliptique peu commune et l'inscription lisible incluse "kakkab SIB.ZI.AN.NA... envoyé d'AN.NA... divinité ISH.TAR" et une phase intrigante, "Divinité NI.NI : directeur de la descente."
Dans la quatrième section, qui contient ce qui semble être les instructions pour établir la destination selon un certain groupe d'étoiles, la ligne descendante est clairement identifiée comme était l'horizon du ciel : le mot ciel est onze fois répété sous la ligne.
Cette section représente-t-elle la phase de vol la plus proche de la Terre, à proximité du lieu de l'atterrissage ? Il semble vraiment que ce soit le sens de la légende placée sur la ligne horizontale : "colline, colline, colline, colline, sommet, sommet, sommet, sommet, ville, ville, ville, ville". On peut lire sur l'inscription centrale : "kakkab MASH.TAB.BA [Gémeaux] dont la rencontre est déterminée; kakkab SIB.ZI.AN.NA [Jupiter] fournit le savoir."
Si, comme cela semble être le cas, les sections sont disposées en une séquence d'approche, alors le lecteur peut pratiquement partager l'enthousiasme des Néfilim approchant la base spatiale terrestre. La section suivante identifie à nouveau la ligne de descente : "ciel ciel ciel" et annonce également :
notre lumière notre lumière notre lumière
changez changez changez changez
observez la trajectoire et le sol surélevé
...terre plate...
Les lignes horizontales comportent pour la première fois des chiffres :
fusée fusée
fusée s'élève glisse
40,40,40
40, 40, 20, 22, 22.
Dans la ligne supérieure de la section suivante, il n'est plus cité : "ciel ciel", et, en fait, elle donne le commandement de "bande, bande, 100, 100, 100, 100, 100, 100, 100". On peut, dans cette section très endommagée, percevoir un tracé le long d'une des lignes, il est écrit : "Ashshur" qui peut signifier "Celui qui voit" ou "voir".
La septième section est trop endommagée pour ajouter quoi que ce soit à notre étude; les quelques syllabes visibles signifient "éloigné, éloigné... vue, vue" et les mots d'ordre sont "descendre".
Lorsqu'Ea se débrouilla pour que l'émissaire d'Anou "fît prendre à Adapa la voie des Cieux", Anou découvrit la ruse et il demanda à savoir :
Pourquoi Ea, à un humain sans valeur dévoila-t-il le plan Ciel-Terre - le rendant distingué faisant pour lui un Shem ?
Dans le planisphère céleste que nous venons de déchiffrer, nous avons, en effet, un plan de voyage, un "plan Ciel-Terre". Les Néfilim nous ont représenté, en langue de signes et en mots, la route de leur planète à la nôtre.
Des textes ayant trait aux distances célestes, qui sont restés inexplicables, prennent un sens si nous les lisons en fonction d'un voyage dans l'espace à partir de la Douzième Planète. Un de ces textes trouvé dans les ruines de Nippour, estimé à plus de 4.000 ans, est à présent conservé dans la collection Hilprecht à l'Université de Iéna. O. Neugebauer ("The Exact Sciences in Antiquity") démontra que cette tablette était sans aucun doute une copie "d'une composition originale qui était plus ancienne"; elle porte des rapports de distances célestes, en premier lieu de la Lune à la Terre, et ensuite au travers de l'espace à six autres planètes.
La deuxième partie de texte, qui semble fournir les formules mathématiques pour résoudre le problème interplanétaire, quel qu'il fût, déclare (selon certaines lectures) :
40 4 20 6 40 X 9 est 6 40
13 kasbu 10 ush mul SHU.PA
eli mul GIR sud
40 4 20 6 40 X 7 est 5 11 6 40
10 kasbu 11 ush 6½ gar 2 u mul GIR tab
eli mul SHU.PA sud
Les savants n'ont jamais été entièrement d'accord entre eux sur la lecture correcte des unités de mesure de cette partie du texte (une nouvelle lecture nous a été proposée par le Dr. J. Oelsner, conservateur de la collection Hilprecht à Iéna). Il est clair, cependant, que la deuxième partie du texte mesure des distances à partir de SHU.PA (Pluton).
Seuls, les Néfilim, traversant les orbites planétaires, auraient pu établir ces formules; il n'y avait qu'eux qui avaient besoin de telles données.
En sachant que leur propre planète et leur objectif, la Terre, étaient tous deux en mouvement continuel, les Néfilim devaient diriger leur vaisseau, non pas où se trouvait la Terre lors du lancement, mais où elle se trouverait à l'heure de l'arrivée. On peut présumer à coup sûr que les Néfilim calculèrent leurs trajectoires d'une manière très semblable à celle des scientifiques qui préparent, aujourd'hui, les missions pour la Lune ou pour d'autres planètes.
Le vaisseau des Néfilim était probablement lancé dans la direction de la propre orbite de la Douzième Planète, mais bien avant son voisinage avec la Terre. A partir de cela, ainsi que d'une myriade d'autres facteurs, une alternative de trajectoire pour ce vaisseau spatial nous a été programmée par Amnon Sitchin, docteur en aéronautique et en ingénierie. La première trajectoire exigerait le lancement du vaisseau spatial à partir de la Douzième Planète avant que celle-ci ait atteint son apogée (le point le plus éloigné). Avec peu de besoin énergétique, le Vaisseau ne changerait pas vraiment de trajectoire mais simplement ralentirait sa course. Pendant que la Douzième Planète (elle aussi, un véhicule spatial gigantesque) continuerait son immense orbite elliptique, le vaisseau spatial suivrait une trajectoire elliptique plus courte et atteindrait la Terre bien avant la Douzième Planète. Ce choix de l'alternative offrait aux Néfilim à la fois des avantages et des désavantages.
La période de 3.600 années terrestres, qui est en rapport avec la durée des fonctions et autres activités des Néfilim sur Terre, fait penser qu'ils auraient pu préférer la deuxième possibilité de l'alternative : celle d'un voyage court et d'un séjour dans les cieux de la Terre coïncidant avec l'arrivée de la Douzième Planète. Ce choix aurait nécessité le lancement du vaisseau spatial (C) lorsque la Douzième Planète était à peu près à mi-chemin de sa trajectoire de retour de l'apogée. La vitesse de la planète s'accroissant rapidement, le vaisseau spatial aurait eu besoin de moteurs très puissants pour dépasser sa propre planète et atteindre la Terre (D) quelques années terrestres avant la Douzième Planète.
En se fondant sur des données techniques complexes, ainsi que sur les allusions trouvées dans les textes mésopotamiens, il semblerait que les Néfilim aient suivi pour leur mission sur Terre l'approche qu'adopta la NASA pour les missions sur la Lune : lorsque le vaisseau spatial principal s'approcha de la planète cible (la Terre), il se plaça en orbite autour de celle-ci. Alors fut lancée à partir du vaisseau-mère un plus petit vaisseau qui rejoignit la Terre et y atterrit.
Aussi difficiles et précis que furent les atterrissages, les départs de la Terre ont dû être encore plus délicats. L'unité d'atterrissage devait rejoindre son vaisseau-mère, qui devait alors faire démarrer ses moteurs et accélérer à des vitesses extrêmement élevées car il fallait rattraper la Douzième Planète qui devait être alors à son périgée entre Mars et Jupiter, soit à sa vitesse orbitale maximum. Le docteur Sitchin a calculé qu'il y avait trois positions sur l'orbite autour de la Terre desquelles le vaisseau spatial pouvait s'élancer vers la Douzième Planète. Les trois possibilités offraient aux Néfilim le choix de rattraper la Douzième Planète dans 1,1 à 1,6 années terrestres.
Un terrain convenable, un guidage de la Terre et une coordination parfaite avec la planète-mère étaient nécessaires pour assurer les arrivées, les atterrissages, les décollages et les départs de la Terre.
Comme nous allons le voir, les Néfilim pouvaient satisfaire à tous ces besoins techniques.
A SUIVRE: Les cités des Dieux
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021