SPIRALE DE LUMIERE

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Memoire de l univers

À LA RECHERCHE DE LA MÉMOIRE DE L'UNIVERS

L’examen attentif des énigmes rencontrées en science contemporaine a préparé le terrain pour la quête à laquelle ce document est consacré : celle d'une théorie intégrale du tout et scientifiquement fondée.

 

Ayant bien avancé, nous avons découvert que, pour justifier un nombre croissant de choses et de processus qui sont sans l'ombre d'un doute réels et vraisemblablement fondamentaux, nous devons reconnaître que le monde est bien plus que ce que le paradigme scientifique actuel avance.

Penchons-nous de nouveau sur les principales découvertes :

  • L’univers en tant qu'un tout crée des corrélations minutieusement orchestrées qui défient toute explication commune.
  • Étonnamment, il existe d'étroites corrélations au niveau des quanta : chaque particule s'étant trouvée dans le même état quantique qu'une autre particule reste mystérieusement (non énergétiquement) en interaction avec cette dernière.
  • La théorie évolutive post darwinienne et la biologie quantique ont fait ressortir de   frappants liens au sein même des organismes et entre les organismes et leur milieu.
  • Les corrélations découvertes à la fine pointe de la recherche sur la conscience ne sont pas moins étranges. En effet, elles prennent la forme de « connexions Trans personnelles » entre la conscience d'une personne et l'esprit et le corps d'une autre.

Après avoir passé en revue ces énigmes de connexion et de corrélation, nous aboutissons à une remarquable conclusion. Réseaux de connexion assurant l'évolution cohérente du cosmos, intrication des quanta, connexion instantanée entre les organismes et leurs milieux, et entre les consciences d'humains même très éloignés les uns des autres, tous ces éléments n'ont qu'une seule et même explication : il n'y a pas seulement de la matière et de l'énergie dans l'univers, mais aussi un élément subtil cependant réel, soit l'information. Celle-ci prend la forme d'une «in-formation » [du latin in, qui signifie « en, dans» active et effective.

Une information de ce genre relie tout ce qui existe dans le temps et l'espace-par l'entremise du temps et de l'espace. Les connexions créées par l'information dans l'espace déclenchent le phénomène que les physiciens appellent la « non-localité ». Les connexions créées par l'information contenue dans la dimension temporelle provoquent le phénomène de la mémoire.

Champ d information

SUR LA PISTE DU CHAMP D'INFORMATION

Ainsi qu'un certain nombre de scientifiques avant-gardistes l'ont présumé, dont Nikola Tesla tout d'abord, David Bohm ensuite, et plus récemment Harold Puthoff, les interactions dans les divers domaines de la nature, de la vie et de la conscience se font par le truchement d'un champ fondamental d'information qui figure au cœur même de l'univers.

Mais cette idée n'est pas nouvelle. Déjà, au début du XXe siècle, le père des technologies de communication modernes, Nikola Tesla, ce génie très ignoré à l'époque mais que l'on redécouvre de plus en plus aujourd'hui, avait parlé d'un « médium original » remplissant l'espace, le comparant même à l'Akasha, l'éther transporteur de lumière.

LE VIDE QUANTIQUE

Le concept d'un espace-temps vu comme un substrat rempli d'énergie de l'univers fit son apparition au cours du XXe siècle. Au début de ce même siècle, on croyait déjà que l'espace était empli d'un champ énergétique invisible (l'éther luminophore) qui cause une friction lorsque des corps s'y déplacent et, par conséquent, ralentit leur mouvement. Mais lorsque la friction en question n'eut pas lieu dans les fameuses expériences de Michelson-Morley, on raya l'éther de la carte des physiciens.

Le vide absolu, c'est-à-dire l'espace qui est véritablement vide quand il n'est pas occupé par la matière, le remplaça. Cependant, le vide cosmique se révéla loin d'être de l'espace vide. Dans les grandes théories d'unification conçues dans la seconde moitié du XXe siècle, le concept du vide (vide spatial) céda sa place au concept du médium qui supporte le champ du point zéro. (Cette dénomination provient du fait que, dans ce champ, de l'énergie est présente même quand toutes les formes classiques d'énergie ont disparu, soit au zéro absolu de température.) Dans les théories d'unification qui ont suivi, on a attribué à cette mystérieuse mer d'énergie connue sous la dénomination « vide unifié », la raison d'être de tous les champs et toutes les forces de la nature.

On a observé de plus en plus d'interactions entre ce champ fondamental et les objets et processus du monde physique.

Dans les années 60, Paul Dirac a prouvé que les fluctuations dans les champs de fermions (champs de particules de matière) engendrent une polarisation du champ point zéro (CPZ) du vide, le vide ayant à son tour un effet sur la masse, la charge, la rotation ou le Momentum angulaire des particules. Presque au même moment, Andreï Sakharov avança que le phénomène relativiste (la progression dans le ralentissement des horloges et le raccourcissement des objets près de la vitesse de la lumière) résultait des effets provoqués dans le vide par les particules chargées induisant une résistance ou un écran dans le CPZ. Il s'agit d'une idée révolutionnaire puisque, selon celle-ci, le vide est plus que le continuum quadridimensionnel de la théorie de la relativité. Il ne s'agit donc pas seulement de géométrie spatio-temporelle, mais d'un véritable champ physique qui entraîne de vrais effets physiques. L’interprétation physique du vide dans le cadre du champ du point zéro fut renforcée dans les années 70 quand Paul Davis et William Unruh avancèrent une hypothèse établissant la distinction entre le mouvement uniforme et le mouvement accéléré dans le champ du point zéro.

D'après cette hypothèse, le mouvement uniforme ne dérangerait pas le champ du point zéro et le laisserait être isotrope (le même dans toutes les directions), alors que le mouvement accéléré produirait une radiation thermale créant une brèche dans la symétrie isotrope du champ.

Au cours des années 90, on a entrepris un grand nombre de recherches sur ce sujet, recherches qui dépassent de loin les déjà classiques effet Casimir et décalage de Lamb. La force de Casimir est bien connue.

Entre deux plaques de métal placées très près l'une de l'autre, certaines longueurs d'onde des énergies du vide sont exclues, ce qui réduit la densité des énergies en rapport avec la densité à l'extérieur des plaques.

Le déséquilibre crée une pression (l'effet Casimir) qui pousse les plaques l'une contre l'autre. Le décalage de Lamb, un autre effet du vide sur lequel on s'est penché en profondeur, consiste en un changement de fréquence des photons émis lorsque les électrons autour du noyau d'un atome passent d'un état d'énergie à un autre.

Ce décalage résulte du fait que les photons échangent de l'énergie avec le champ du point zéro. Mais on a découvert d'autres effets encore. Harold Puthoff, Bernhard Haisch et leurs collaborateurs ont avancé une théorie raffinée selon laquelle la force d'inertie, l'attraction gravitationnelle et même la masse seraient les conséquences de l'interaction de particules chargées avec le champ du point zéro.

     Puthoff fit également remarquer qu'il émane constamment de l'énergie des électrons qui se déplacent en orbite autour des noyaux. Ainsi, ces électrons se rapprocheraient progressivement des noyaux si les quanta d'énergie qu'ils absorbent du vide ne venaient pas remplacer l'énergie perdue à cause de leur mouvement orbital.

 Champs du point zéro

Un champ qui transporte la lumière (ou des ondes de photons) et des ondes de pression dense, et qui par ailleurs remplace l'énergie perdue par les atomes et les systèmes solaires n'est pas du tout une entité théorique et abstraite. Pas étonnant que de plus en plus de physiciens parlent du vide quantique comme d'un plein cosmique physiquement réel.

 

     Apparemment, le vide quantique transporte donc lumière, énergie, pression et son. Se pourrait-il aussi qu'il soit doté d'une autre propriété lui permettant de mettre en corrélation des événements distants et séparés ? Qu'il crée les corrélations assurant l'incroyable cohérence des quanta, de l'organisme, de la conscience et de l'univers entier ? Cette idée n'est pas aussi tirée par les cheveux qu'elle en aurait eu l'air il y a quelques années à peine.

Des expériences menées au Laboratoire national de Brookhaven, près de New York, dans le cadre de la recherche intitulée « Relativistic Heavy Ion Collider » [le RHIC] , prouvent que le vide est extrêmement dense, 30 à 50 fois plus qu'on l'aurait pensé. Au cours de ces expériences, qui ont commencé en 2000 et dont on a fait le compte-rendu en 2004, on a envoyé des faisceaux de noyaux d'or sur une piste de quatre kilomètres puis on les a amenés à entrer en collision.

Une collision frontale engendre des températures 300 millions de fois plus élevées que celle de la surface du Soleil. Cette température libère des milliers de quarks (En physique des particules, un quark est une particule élémentaire et un constituant de la matière observable. Les quarks s'associent entre eux pour former des hadrons, particules composites, dont les protons et les neutrons sont des exemples connus, parmi d'autres.) qui sont sinon agglomérés entre eux dans le vide. Mais même dispersés ces quarks ne se déplacent pas seuls : ils restent agglomérés par le vide même à des niveaux d'énergie deux fois plus grands que ceux prévus (170 millions d'électronvolts). Il semblerait que le vide s'apparente davantage à un liquide qu'à un gaz.

Lorsque nous prenons quelques milliers de molécules d'eau et que nous les laissons se disperser, elles ne suivent pas un courant mais se déplacent individuellement. Dans le vide, cependant, les particules se déplacent avec cohérence et sont interreliées par le plasma du vide super-dense, même si ce plasma est de dix à vingt fois plus liquide que l'eau.

Les expériences du Laboratoire national de Brookhaven nous indiquent donc que le vide, à la fois super-dense et super-liquide, relie les particules entre elles, particules qui représentent les fondements matériels de l'univers.

Molecule d eau

     Le vide façonne les éléments de base de la matière et créé une cohérence entre eux. Selon Thomas Kirk, directeur adjoint du laboratoire, « le vide physique n'est en aucune façon vide. Les théoriciens et les chercheurs ne sont pas, à mon avis, assez avancés encore dans leurs recherches pour savoir en quoi consiste cette structure compliquée. »

 Même s'il reste beaucoup à découvrir sur la structure du vide, il est déjà évident que celui-ci crée une cohérence entre les particules qui y sont intégrées.

La propriété qu'a le vide d'instaurer cette cohérence ne peut se comprendre facilement sous la seule notion de transmission d'énergie. En effet, cette propriété s'apparente davantage à la transmission d'un type particulier d'information, voire d'une information ayant une action physiquement effective, c'est-à-dire une in-formation.

 On peut dorénavant envisager de manière tout à fait raisonnable que le vide quantique super-dense cependant super-fluide n'est pas juste une mer d'énergie mais également une mer d'in-formation. La possibilité que le vide quantique transmette de l'information a été soulevée par un certain nombre de chercheurs avant-gardistes.

Par exemple, Harold Puthoff a fait à ce sujet la remarque suivante : « À l'échelle cosmique, un grand équilibre de complicité existe entre le mouvement incessant de la matière au niveau quantique et le champ d'énergie du point zéro ambiant. Une des conséquences de cet état de fait est que nous sommes littéralement physiquement en contact avec le reste du cosmos quand nous sommes en lien avec des parties éloignées des champs fluctuants du point zéro, même de dimensions cosmologiques. » Et il a ajouté ceci : « Qui peut dire par exemple si la modulation de tels champs ne transporte pas de l'information significative comme c'est le cas avec le concept de "la force" dans La Guerre des étoiles?» Les expériences menées par l'astronaute Edgar Mitchell lors de sa mission spatiale Apollo XIV ont conduit celui-ci à la même conclusion. Selon ce dernier, l'information fait partie de la substance même de l'univers. L’information est l'un des éléments d'une dyade (Réunion, groupe de deux éléments solidaires.), l'autre étant l'énergie. L’information est omniprésente, et ce, depuis l'avènement de l'univers. Le vide quantique, dit Mitchell, est le mécanisme d'information halographique qui enregistre l'historique de l'expérience de la matière.

COMMENT LE VIDE QUANTIQUE GÉNÈRE, CONSERVE ET TRANSMET L'INFORMATION

Comment le vide quantique pourrait-il transmettre l'historique de l'expérience de la matière ? Il s'agit là d'une question fondamentale pour les physiciens contemporains et, peut-être, de la pierre angulaire du paradigme en herbe de toutes les sciences. L’idée de base est simple et significative.

Le vide quantique transmet

 Les scientifiques savent, comme nous serions tous prêts à le reconnaître, que les interactions entre les objets dans ce monde se font par le biais de l'énergie. Cette dernière peut adopter bien des formes : cinétique, thermique, gravitationnelle, électrique, magnétique, nucléaire, virtuelle ou réelle. Et peu importe sa forme, elle transmet toujours un effet d'un objet à un autre, d'un lieu ou d'un moment à un autre.

Ceci est vrai, mais ne constitue pas toute la vérité. [énergie n'agit pas dans le vide comme tel, mais dans ce qu'on appelle le vide quantique-un vide qui est loin de l'être. Lorsqu'un objet dans le domaine manifesté de l'espace et du temps affecte un autre objet, cet effet est transmis par un espace cosmique dense : le vide quantique. C'est là toute la différence. Le vide enregistre tout ce qui se déroule dans l'espace et le temps, et transmet cette information à tous les autres objets.

 Par conséquent, chaque objet a un effet sur tous les autres, selon un degré d'immédiateté plus ou moins grand. La transmission d'information par le vide est active et effective, c'est-à-dire que le réceptionnaire de l'information est vraiment formé par celle-ci, même si c'est de façon subtile. Voilà pourquoi l'information transmise par le vide n'est pas une forme conventionnelle d'énergie ou d'information. Il s'agit plutôt d'une forme spéciale d'information, c'est à-dire de !’ «in-formation ».

C'est par cette in-formation que tous les objets sont reliés à l'univers et entre eux, et qu'ils restent cohérents aussi bien dans l'espace que dans le temps. Mais une question se pose : De quelle façon le vide enregistre-t-il, conserve-t-il et transmet-il de l'in-formation ?

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